Histoire du Musée d'Art et d'Histoire de Provence

Le Musée d’art et d’histoire de Provence est présenté dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle érigé par une des plus anciennes familles de la noblesse provençale médiévale, la famille de Grasse puis Grasse-Cabris alliée aux Clapiers. Le marquis Jean-Paul de Clapiers-Cabris épouse Louise Riqueti (1769), sœur du comte de Mirabeau (1749-1791), député du Tiers-Etat

Présentation du musée

Le Musée d’art et d’histoire de Provence (M.A.H.P.) rassemble, au sein de l’hôtel de Clapiers-Cabris, d’importantes collections consacrées d’une part à la vie quotidienne en Provence orientale depuis la Préhistoire, et d’autre part aux Beaux-arts et arts décoratifs du 17e s. à la 1ère moitié du 20e siècle. 

Un conservatoire de plantes à parfum

L’apogée de Grasse se situe dans la première partie du XXe siècle, période pendant laquelle une bonne partie des produits naturels traités par les industriels grassois provient de cultures locales. Dès les années 1960, de grands groupes internationaux rachètent des usines grassoises et leurs aromatiques de synthèse offrent aux parfumeurs une palette de plus en plus riche et variée et des prix très attractifs qui en font leur succès souvent au détriment des produits naturels… et parfois de la qualité des parfums.

A la découverte des Jardins

Nourris d’une réflexion croisée entre spécialistes et commanditaires, les Jardins du Musée International de la Parfumerie se conforment d’une part aux impératifs du développement durable et d’autre part, au programme d’interprétation du patrimoine agricole et paysager du pays Grassois. Les cultures en plein champ, composées d’espèces traditionnellement cultivées pour la parfumerie, côtoient des espaces paysagers présentant diverses collections de plantes odorantes ou aromatiques.

Histoire des Jardins du Musée International de la Parfumerie

L’idée de créer un conservatoire du patrimoine botanique et floral de l’industrie de la parfumerie en pays grassois s’inscrit dans un contexte historique.
Jardins d’utilité, jardins d’agrément, collections botaniques en vogue au XIXe siècle, jardin scientifique ou d’essai comme celui créé par les industriels de la parfumerie grassoise en 1920, ont contribué au développement de la culture des plantes à parfum.